L’activité peut faire l’objet d’un contrôle, par exemple dans le cadre d’une inspection ou de l’ouverture d’un nouvel établissement. Les agents de contrôle peuvent notamment vérifier sur place les niveaux sonores et en déduire le dépassement de ces valeurs. En cas de non-conformitéà la réglementation, le dialogue et la conciliation sont à privilégier, en particulier lorsque la bonne foi de l’exploitant est manifeste. Si la tentative de conciliation échoue, des sanctions administratives et pénales sont prévues. Lorsqu’une non-conformité est constatée, l’obligé peut s’exposer à des sanctions administratives. Si les riverains portent plainte contre lui, l’obligé s’expose cette fois-ci à des sanctions pénales.

Exemple : lors d’un contrôle des lieux diffusant des sons amplifiés, l’agent communique une copie de son rapport à l’exploitant. Si le rapport définitif établit un état de non-conformité, le préfet lui adresse une mise en demeure en donnant un délai de conformité. Cependant, à échéance du délai, si l’exploitant poursuit son activité en n'ayant pas levé les non-conformités, alors cela constitue un délit pénal. Dans le cas où les voisins portent plainte avec constitution de partie civile au pénal, le procureur demande un jugement au pénal.

Cas concret : Une discothèque a eu, par un agent administratif, un rapport définitif établissant un état de non-conformité. Le préfet a mis en demeure l’exploitant qui a, en connaissance de cause, continué son infraction. Les riverains ont porté plainte et se sont constitués partie civile au pénal. Le jugement final fut que la discothèque a dû payer 15 000 € d’amende en raison de son infraction et 1000 € par riverains.